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VIDEO. Dans les Mauges, une démonstration de la culture du chanvre au festival de Fibres en musique

Name: VIDEO. Dans les Mauges, une démonstration de la culture du chanvre au festival de Fibres en musique
Uploaded: 2023-08-20T12:03:25+02:00
Duration: 1 min 35 s

par Ouest France

Lancé il y a 27 ans, le festival de Fibres en musique, qui se déroule ce week-end des 19 et 20 août 2023, à Montjean-sur-Loire (Mauges-sur-Loire), près de Cholet (Maine-et-Loire), a mis en lumière le travail des chanvriers grâce à une démonstration de la culture du chanvre. Une plante qui, malgré les fantasmes qu’elle suscite, est considérée comme une solution d’avenir en raison de ses nombreux bienfaits écologiques.Lire aussi : Mauges-sur-Loire. La culture du chanvre a un passé... et un avenir« Le chanvre c’est zéro goutte d’eau »Avec 120 jours de pousse en moyenne contre 5 à 6 mois pour le coton et jusqu’à 25 ans pour le bois par exemple, le chanvre arrive à maturité nettement plus vite que ses principaux concurrents. « Cela peut surtout éviter les OGM (organisme génétiquement modifié) du coton, qui est la pire plante en termes de pollution », rappelle un chanvrier. Autres avantages, le chanvre absorbe beaucoup de CO2 et n’a besoin d’aucun traitement, son impact en termes de pollution est donc quasi-nul, « à condition tout de même de respecter les espaces réglementaires entre les cultures », précise François Desanlis, ancien agriculteur, qui a cultivé le chanvre pendant quarante ans. Un atout fondamental qui l’oppose une nouvelle fois au coton, qui est cultivé avec de nombreux pesticides et demeure responsable de plus d’un million de cancers par an et de nombreux cas d’autisme en Inde, principal producteur mondial, selon une étude indienne de 2018.De même, le chanvre n’a pas besoin d’être arrosé pour bien se développer, une aubaine à l’heure où les restrictions d’eau à cause de la sécheresse se font de plus en plus fréquentes. « Cette plante, c’est zéro goutte d’eau ! Elle peut creuser jusqu’à 1,10 mètre de profondeur pour aller chercher de l’eau », précise Jean-Marie Trottier, vice-président du festival et fin connaisseur du chanvre.