VIDÉO. Dans les coulisses de la revue de presse de « France Inter »
par Ouest France
Claude Askolovitch est depuis 2017 aux manettes de la revue de presse de la matinale de « France Inter ». Avec quelque deux millions d’auditeurs à 8 h 46, ses six minutes sont parmi les plus écoutées du paysage radiophonique. À l’occasion de la semaine de la presse à l’école, on est allé lui demander (entre autres) sa recette. Claude Askolovitch est chroniqueur à « France Inter » depuis 2013. Depuis 2017, il assure la revue de presse de la matinale, le 7/10 animé par Léa Salamé et Nicolas Demorand. Une chronique qui naît tout d'abord chez lui : à partir de 2 h du matin, il se plonge dans la presse, essentiellement la PQR (la presse quotidienne régionale). « Je transfère tous les articles sur mon ordi, parce que je commence ensuite à écrire dans le taxi qui m'emmène à la Maison de la radio », nous explique-t-il aux aurores de ce jeudi 14 mars 2024.Du « Populaire du centre » au « Progrès »Une fois installé dans son petit bureau du 5e étage, avec vue sur l'intérieur de la maison ronde, il écrit un premier jet pour son intervention de 6 h 15. Ce matin du jeudi 14 mars, plusieurs sujets comme le congrès à Limoges pour préparer la venue d'extraterrestres rapporté par le « Populaire du Centre »ou encore la promesse d'abricots d'un déporté français au camp nazi de Neuengamme à un camarade racontée par« le Progrès » de Lyon figurent dans la revue de presse finale de 8 h 46. Sans oublier un mot pour un article issu du site internet d' « Ouest-France », consacré à l'érotisation des femmes dans le sport.Prévoir d'attaquer avec un sujet plus légerVers 6 h 30, il fait le point avec Nicolas Demorand, animateur de la matinale avec Léa Salamé. Claude Askolovitch lui présente les sujets retenus. Il lui parle aussi du film qu'il a l'intention d'aller voir, « Tiger Stripes », et du livre qu'il lit en ce moment, « Kaddour » de Rachida Brakni. Et Nicolas Demorand le prévient aussi : « Ce matin, on reçoit Christine Angot pour son film, qui est bouleversant. Ça va être très dur. » Claude Askolovitch, qui la suivra alors à l'antenne, comprend qu'il devrait attaquer sa chronique avec un sujet plus léger.Le texte initial disponible en ligne8 h 45, son texte est prêt. Mais Christine Angot est toujour
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