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VIDÉO. Dans les coulisses d'un concert de la Folle journée à Nantes

par Ouest France

La Folle journée c'est, sur cinq jours, 300 concerts et 2 000 artistes. Et pour que les concerts s'enchainent, les techniciens sont à l'œuvre. On vous emmène dans les coulisses de la salle Apollon de la cité des congrès à Nantes pour suivre, ce vendredi 2 février, les préparatifs autour du concert de l'ensemble Sinfonia Varsovia. Le concert n’a pas encore commencé et pourtant les musiciens de l’ensemble Sinfonia Varsovia et le pianiste Emmanuel Strosser sont déjà sur la scène de l’auditorium Apollon. Ce vendredi 2 février, ils répètent sous la baguette de Julien Masmondet. Dans trente minutes, ils joueront devant 2 000 personnes, dans la prestigieuse salle de la cité des congrès à Nantes dans le cadre de la Folle journée.Et si les musiciens sont sur scène, en coulisse, les techniciens sont attentifs. Le régisseur plateau, Benoit Hermann, communique par talkie walkie avec le chef ouvreur : le public va pouvoir entrer dans la salle pour s’installer. Bonne nouvelle, le concert commencera à l’heure !Bien avant le jour du concertMais le travail de l’équipe technique commence, lui, bien avant le jour du concert. Côté lumière, la première intervention est faite par le Rigger qui s’occupe, par exemple, de la construction des structures qui serviront de support aux spots. Pas question d’avoir le vertige pour Fabien Gouy, ni pour le technicien lumière Aurélien Taupin qui n’hésite pas à monter sur les passerelles en hauteur pour installer les lumières. Pour avoir les bons réglages, il échange avec l’Intercom qui porte son regard depuis la salle, et avec le régisseur lumière, Teddy Bonnet, qui est aux manettes de la console lumière. Une fois que tout est bien installé, ce dernier peut, au moment du spectacle, déclencher les lumières : sur les pupitres, sur les musiciens au bon moment, et sur exposition du chef d’orchestre et du soliste.Côté scène, l’équipe technique a aussi œuvré avant l’arrivée des musiciens pour installer les pupitres et les chaises des artistes, en suivant les instructions, notées sur un plan, données par l’ensemble musical. Et pour chaque concert, il faut adapter la scène aux demandes des musiciens. Comme eux, la technique joue sa partition pour que le spectacle commence !