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VIDÉO. Dans l'enfer de l'orpaillage clandestin en Guyane

Name: VIDÉO. Dans l'enfer de l'orpaillage clandestin en Guyane
Uploaded: 2021-11-26T12:06:18+01:00
Duration: 1 min 47 s

par Ouest France

Quel est le quotidien des militaires engagés en Guyane dans l’opération Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal ? Nous les avons suivis en intervention sur un site actif d’un affluent du fleuve Maroni, le 19 octobre 2021. Trois gendarmes et un groupe de combat de neuf hommes du 9e régiment d'infanterie de marine (9e RIMa) ont mené une infiltration en pirogue jusqu'à la crique de Sparouine, un site d'extraction alluvionnaire. A leur arrivée, six orpailleurs prennent la fuite, deux sont rattrapés à la lisière d'un bois. Ce sont deux Brésiliens en situation illégale.Retrouvez notre reportage sur l'orpaillage clandestin en GuyaneLes autorités françaises estiment le nombre d’orpailleurs illégaux à 9000 personnes, originaires essentiellement du Brésil et du Surinam qui travaillent sans autorisation dans la forêt équatoriale de ce département français d’Amérique du Sud. Harpie fonctionne comme une opération interministérielle de grande ampleur impliquant les forces armées (FAG) et la gendarmerie en Guyane, la police de l’air et des frontières, l’office national des forêts et le parc amazonien de Guyane, le tout regroupé sous la houlette de l’état-major contre l’Orpaillage et la Pêche Illicite (EMOPIE), chapeauté par le préfet et le procureur de la République. Chaque jour, entre 400 et 450 militaires des FAG et des gendarmes sont engagés dans des missions contre l’orpaillage illégal. Toujours périlleuse, la mission Harpie peut aussi être mortelle. Comme en juin 2012 quand deux des dix hommes d’une section de commandos de recherche et d’action en jungle (CRAJ) du 9e RIMa ont été tués, plusieurs autres furent blessés. +++LIRE AUSSI: Deux gendarmes et deux militaires blessés lors d’une patrouille contre l’orpaillage clandestinPour surveiller la forêt amazonienne française des survols sont effectués en avions. La dernière campagne en date, à l’été 2021, a établi qu’il y avait une baisse du nombre de site actifs, passés d’un peu plus de 350 sites à 314. Faire réduire le nombre de site exige un effort considérable.