VIDÉO. Dans cette ville, des « routes » pour les écureuils à 7 m de haut

par Ouest France

Aux Sables-d’Olonne (Vendée), les écureuils ont désormais leurs propres passages piétons dans les airs. Une manière d’éviter les accidents mortels mais aussi une dérive génétique créée par l’urbanisation. Dans ce secteur des Sables-d’Olonne, à 600 m de la mer, les bois offrent un refuge bienvenu aux animaux. Un quartier préservé mais un quartier fréquenté, aussi, car il accueille un casino, le stade municipal et le zoo. Trois attractions majeures dans une ville touristique. Or, « cet habitat de forêt, fracturé, oblige les écureuils à descendre sur la route. Ils se font parfois tuer par les voitures », explique Alexandre Mézière, l’élu en charge du plan forêt, du littoral et des marais. « Se déplacer d’un espace à l’autre en toute sécurité »À l’image des passerelles sur les autoroutes dédiées aux animaux sauvages, de nouvelles « routes » aériennes ont été créées pour les écureuils. Des écuroducs, comme on les appelle, installés à 7 mètres de haut entre deux arbres. Composés de plateformes et d’un mât intermédiaire, reliés par une corde, ils permettent aux écureuils « de se déplacer d’un espace à l’autre en toute sécurité », au-dessus des voitures, et de rejoindre le zoo, un endroit qu’ils affectionnent particulièrement où ils « viennent boire et manger, attirés par des zones très sauvages », indique Sandrine Silhol, la directrice adjointe du zoo.

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