VIDÉO. Dans cette vallée située à quelques kilomètres de la mer, on y fait pousser du thé breton
par Ouest France
« On prend un bourgeon vert clair qui se détache du feuillage plus foncé et on fait ça, un par un. Avec cinq personnes, on va faire un rang en une heure. Soit une dizaine de grammes de thé sec cueillis », explique Émile Auté. Ce dernier produit et cultive cette plante à infuser sur une surface de cinq hectares dans le Finistère. Le secret de fabrication de son thé blanc signature ? Une cueillette fine, qui ne s'effectue qu'avec un bourgeon et deux feuilles.Récolte manuelleEn cette période printanière, la récolte de la parcelle située entre Sibiril et Plougoulm, non loin de Morlaix, bat son plein. Elle se fait à la main, tout comme la partie transformation. Les feuilles doivent d'abord passer par la case flétrissage, puis elles seront travaillées artisanalement. En fonction de leur oxydation, elles proposeront des infusions blanches, vertes, semi-oxydées ou noires. Un temps de séchage d'une nuit est ensuite nécessaire avant d'être conditionnée en sachet de 20 g. Ces derniers sont vendus 25 €, ce qui revient à 1250 € le prix d'un kilogramme. Plus onéreux qu'un simple thé en sachet, mais le producteur promet une expérience gustative bien différente.« Plus il sera infusé, plus il sera intense »« Deux grammes servent pour plusieurs tasses. Plus il sera infusé, plus il sera intense. Ça a un prix, certes, mais le consommateur sera gagnant. Ce qui est un scandale, c’est de payer 4 € un thé industriel en sachet. »
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24 novembre 2024 - leparisien