VIDEO. Dans cet Ehpad de Concarneau, seniors et enfants partagent rires et jeux
par Ouest France
« Oh, ils sont trop mignons », glisse Hélène, sourire aux lèvres. Sous les yeux émerveillés de la résidente de l’Ehpad Les Embruns à Concarneau (Finistère), des bambins hauts comme trois pommes poussent la chansonnette. Ce lundi 27 novembre 2023, l’établissement géré par le centre hospitalier de Cornouaille proposait à ses résidents une rencontre intergénérationnelle avec des enfants du relais petite enfance (RPE) de Concarneau.Du lien et du partageLa salle d’accueil de la résidence a été aménagée pour l’occasion en une petite salle de spectacles. Chansons, lectures et temps de jeux se succèdent pour la dizaine d’enfants et la trentaine de seniors présents ce matin. Il est 10 h 30 quand vient le tour de Michel, l’un des résidents, de lire son histoire de loup. À grand renfort de « Ouh » et de « Ah », le presque octogénaire s’amuse et assure le spectacle : « C’est super ! J’aime bien, c’est intéressant de faire ça ! Et puis j’ai eu deux enfants, qui ont maintenant 50 ans, alors ça me rappelle des souvenirs », confie-t-il en aparté.Les enfants eux s’amusent, rient, dansent, chantent. « Ce qui est génial, c’est de les voir aller vers les résidents. Ça crée du lien et du partage ! C’est justement l’objectif de ces moments », témoigne Marion Le Noac’h, animatrice des Embruns. Le petit Baptiste attendait justement cet instant pour tendre la main à Jacques. Le visage du senior s’éclaire alors d’un large sourire. Il tend la main et salue le petit loup. « Ça rajeunit aussi ! »Ces moments de joie sont attendus et appréciés des résidents : « Je peux vous assurer que le matin, pour les animations, c’est parfois difficile de les avoir tous prêts et à l’heure. Là, pour les rencontres intergénérationnelles, il n’y en a pas un qui est en retard », poursuit-elle. Une manière également de rompre l’isolement pour certains qui ne voient que peu leur famille. Les effets sont d’ailleurs visibles ce matin-là : alors que certains peuvent paraître absents, leurs mains et pieds battent au rythme de la musique. « Ça leur fait du bien », assure Marion Le Noac’h.Ces évènements sont proposés six fois dans l’année. « C’est un partenariat qui existe depuis plus de dix ans. Il fonctionne très bien », remarque Charline Rivoal, éducatrice jeunes enfants au RPE. Marion Le Noac’h confirme : « Cela leur permet de sortir de leur quotidien. » « Ça rajeunit aussi ! » ajoute Jacques, un autre résident. Dans la petite salle, les applaudissements retentissent : il est déjà l’heure de partir.
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