VIDÉO. Dans ce lycée professionnel, des ateliers pour que les élèves reprennent confiance en eux

par Le Maine Libre

Ces lycéens de D’Estournelles de Constant à La Flèche reprennent confiance au travail, en classe et dans leur vie privée grâce à des ateliers psycho-sociaux. Ils se sont confiés au Maine Libre mi-janvier 2024. « Je me sens calme, heureux, sans pression. » Ces lycéens prennent confiance en eux et vont se dépasser en cours, en entreprise et dans leur vie privée. Les uns après les autres, ce jeudi de janvier 2024, des élèves en première professionnelle prennent la parole au lycée d’Estournelles de Constant à La Flèche. Ils participent à un atelier psycho-social, mis en place dans le cadre d’un programme national pour la santé des jeunes.« L’objectif premier est de mieux se connaître pour éviter des addictions, mieux gérer son stress, ses émotions, améliorer son estime de soi… » selon Marine Guillot, enseignante. Les ateliers ont commencé en 2022-2023 : les lycéens devaient exprimer ce dont ils ont besoin pour être bien en cours.+ VIDÉO. Ancien élève de lycée professionnel, il s'épanouit comme technicien d'usinage « J’ai repris confiance en montant sur un cheval »Ils ont fixé eux-mêmes des règles de vie pour se concentrer et avoir confiance en leurs camarades : oublier ses affaires implique une heure de colle ou une exclusion, au choix… Ils ont appris à se connaître entre eux et à mieux se comprendre soi-même, en identifiant ses qualités et celles des autres par exemple. Ils ont participé à des jeux de coopération et à des jeux de rôle.Keo confie : « Nous sommes allés visiter une écurie. Quand je suis monté sur un cheval, au départ je n’étais pas rassuré, mais à la fin ça allait. ça m’a aidé à prendre confiance en moi. »« Connaître ses qualités, ça rebooste ! »De même, Tyron affirme : « Connaître ses propres qualités, ça rebooste ! » Allan confirme : « Nous faire une meilleure image de nous-mêmes aide : parfois on ne savait pas qu’on avait tel ou tel talent. Je suis en apprentissage et cela me donne plus confiance en entreprise. »Pour l’enseignante Marine Guillot, c’est aussi une nouvelle expérience. « Cet atelier ne correspond pas du tout à nos matières d’enseignement. Nous avons été sept ou huit professeurs formés spécialement, nous comptons bien transmettre ce que nous avons appris aux autres pour que ce dispositif se généralise peu à peu dans l’établissement. »

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