VIDEO. Damien Fachetti dans son atelier de luminaires découpés au laser
par Ouest France
C’est à la fois un magasin et un atelier de création qui s’est ouvert, avenue de la République, à Saint-Nazaire, voici quelques semaines. Derrière ce projet, un ancien ingénieur en aéronautique qui a pris, comme beaucoup d’autres, un virage à 180 degrés, « pour associer des concepts qui me tiennent à cœur, le travail du bois et les jeux de lumières. Quelque chose que je faisais souvent lorsque j’étais enfant. Mes parents, eux, bricolaient beaucoup le bois », décrit Damien Fachetti. En découvrant la technique de la découpe au laser, il se persuade de se lancer. Il lance My wood dans un local d’Acti Ouest à Océanis. Il crée son site de vente en ligne en 2020 et commence ses premières commercialisations. Mais le « e-commerce » pur ne lui convient pas. « J’ai eu envie d’ouvrir un atelier-boutique qui me permet de continuer la conception de luminaires mais aussi d’échanger avec les clients sur ce qu’ils recherchent. »Damien Fachetti a choisi de s’installer dans le centre-ville et le secteur du Paquebot. Derrière la partie magasin, un local vitré où se trouvent la matière première et la fameuse machine à découper. « J’utilise du contreplaqué de bouleau scandinave qui possède les bonnes caractéristiques. » Le créateur applique sur la planche de base un film en kraft « qui va éviter que le laser ne brûle le bois ». Les motifs qui représentent tous les éléments de la lampe sont dessinés sur ordinateur. C’est de là que la commande part vers la machine à découper. L’appareil ultra-précis commence sa balade sur la planche et s’arrête pour graver chaque pièce. Une vingtaine de minutes plus tard, Damien Fachetti récupère les morceaux de bois et se place à la table d’assemblage. Dans une gestuelle désormais bien rodée, il monte l’avion en quelques minutes, insère le câble et le réceptacle de l’ampoule. My wood propose ainsi une cinquantaine de luminaires à poser ou à suspendre. Des objets de décoration, complètent une gamme entièrement réalisée dans le petit atelier.
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24 novembre 2024 - leparisien