VIDÉO. Dalin creuse l’écart dans la tempête… « L’émission du Globe » navigue avec le Vendée Globe
par Ouest France
Ce vendredi 6 décembre, la flotte du 10e Vendée Globe va entrer dans son 26e jour de course. À l’avant d’une tempête, poussé par des rafales de 80 km/h, Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) continue de creuser l’écart en tête sur Sébastien Simon, les deux skippers filant plein Est vers l’Australie. On fait le point sur la course dans « L’émission du Globe ». Et si Charlie Dalin était en train de gagner son bras de fer avec la tempête australe de ce 10e Vendée Globe ? Une chose est sûre, le skipper havrais (Macif Santé Prévoyance) a encore augmenté de plus de 80 milles nautiques l’écart, au pointage de 7h, avec Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), qui se trouve lui à l’arrière de la même tempête et dont la moyenne sur 24 heures est sensiblement inférieure (18,15 nœuds contre 22,62 nœuds). Après avoir laissé les îles Kerguelen derrière lui, Dalin navigue à la limite de la zone d’exclusion maritime et des 50es hurlants, composant avec un vaste système dépressionnaire et des vagues avoisinant les 5 mètres. Il est parvenu à se maintenir à l’avant de la dépression, ce qui lui permet de bénéficier de ses vents puissants sans subir une mer totalement déchaînée.« C’est l’enfer »Derrière, le trou est fait avec Yoann Richomme (Paprec Arkéa), qui pointe à plus de 500 mn et mène un groupe ayant opté pour une voie nettement plus septentrionale, autour de 40 degrés de latitude. Outre le navigateur de 41 ans, ce groupe de concurrents, composé de Thomas Ruyant, Jérémie Beyou et Nicolas Lunven, est sur une trajectoire sud-est qui va le rapprocher du même vaste système dépressionnaire que les deux skippers de devant avec des conditions de navigation très compliquées. « La nuit a été… oh mon Dieu, compliquée, a reconnu Lunven. Pour faire avancer le bateau dans ces conditions-là c’est impossible. » Même son de cloche du côté de Beyou : « Là, c’est temps calme, le bateau s’arrête à dix nœuds, puis d’un coup, il repart à trente nœuds, c’est l’enfer […] Je pensais que c’était la bonne option et ça se révèle être un truc d’enfer. »De son côté, Louis Burton (Bureau Vallée) est revenu, le cœur lourd, sur son abandon la veille. Le Malouin, troisième de l’édition 2020-21 a pris la direction du Cap, en Afrique du Sud.LIRE AUSSI.
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