VIDÉO. Crise agricole. Pourquoi cette jeune agricultrice dénonce une "concurrence déloyale".

par Le Courrier de l'Ouest

À la tête d’un cheptel de 150 chèvres dans une ferme du sud des Deux-Sèvres, à Saint-Coutant, Emilie Géron est une jeune agricultrice en colère. Lundi 18 et mardi 19 novembre 2024 elle prendra part aux manifestations organisées par la FNSEA et les JA du département. Éleveuse de chèvres à Saint-Coutant (commune de Melle), Emilie Géron fait partie des agricultrices et agriculteurs mobilisés en Deux-Sèvres dans le cadre du mouvement national Feu de la colère prévu à partir de ce lundi 18 novembre. Membre du bureau départemental des Jeunes agriculteurs, elle a participé au prélude de la grogne jeudi 7 novembre devant les grilles de la préfecture à Niort et elle se prépare pour les deux journées d’actions prévues en Deux-Sèvres, lundi 18 et mardi 19 novembre.LIRE AUSSI | « J’estime faire mon travail correctement » : l’éleveuse de chèvres s’insurge contre les contrôlesElle dit gagner 1100 euros en moyenne par moisEmilie Géron ne se plaint pas de ses conditions de travail. Elle adore ses chèvres et son métier et il faut sacrément les aimer pour ne pas lâcher quand votre salaire mensuel n’atteint même pas le Smic. « 1 100 € en moyenne », évalue l’éleveuse qui reconnaît que la problématique des revenus vient s’ajouter aux revendications mises en avant par les syndicats agricoles à la veille de la mobilisation.

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