Une dernière danse avant la fin. Les fêtards ont bravé la pluie et le froid, dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 décembre, pour profiter de la dernière nuit de danse et de fête dans les clubs pour l’année 2021. À compter de ce vendredi 10 décembre, les discothèques ferment leur portes pour une durée de quatre semaines, afin de limiter la propagation du Covid-19, alors que la France traverse une cinquième vague. Cette décision, annoncée par le Premier ministre Jean Castex, lundi 6 décembre, concerne 1 200 établissements
Sur la piste de danse du Purple, une boîte toulousaine, la mesure est loin de faire l’unanimité. « Je comprends qu’il faille fermer les choses maintenant, mais quand on voit tous les métros ouverts, tous les grands rassemblements suite aux campagnes électorales... Je trouve ça dommage qu’on ne ferme que les boîtes », s'interroge Bryan Chedmail, étudiant en alternance dans le domaine de l’aéronautique.
À l'entrée de la boîte de nuit, Clémence Kogler, étudiante en marketing communication, ressent un sentiment d'injustice : « On a fait le vaccin, on a fait tout ce qu’il faut. Je sais que le Covid-19 se transmet en plus du vaccin, mais nous, les jeunes, on est les premiers sanctionnés en fait. »
Par souci d’égalité avec les boîtes de nuit, il sera interdit de danser dans les bars et restaurants en France, à partir de ce vendredi matin jusqu'au 6 janvier 2022 inclus. Des mesures qui ne suffiront pas à freiner la propagation du virus, affirme Florian Maillebuau, étudiant en master 2 marketing communication : « Ça va repartir comme il y a un an, avec des soirées en appartement. Et au final, je pense que ça ne va pas être une solution. »
Vidéo suivante dans 5 secondes
