VIDÉO. Covid-19 : Pékin étend le dépistage, le confinement menace la capitale chinoise
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Dépistage étendu à la quasi-totalité des 22 millions d'habitants, annulation de cérémonies de mariage et de spectacles, fermeture de gymnases : la ville de Pékin vit mardi 26 avril 2022, dans la crainte d'un confinement général comme à Shanghai.Voir aussi : VIDÉO. Covid-19 : record de contaminations à ShanghaiLa Chine affronte depuis mars une flambée épidémique qui touche à des degrés divers de nombreuses provinces. Elle y répond par une stratégie zéro Covid, c'est-à-dire principalement par des mises en quarantaine et des dépistages massifs. La ville la plus durement touchée est Shanghai. Mardi 25 avril, 52 nouveaux morts et près de 17 000 cas positifs en 24 heures ont été comptabilisés. Les 25 millions d'habitants y subissent un dur confinement depuis début avril. Certains ont des difficultés d'accès à la nourriture et beaucoup craignent, s'ils sont testés positifs, d'être envoyés dans des centres de quarantaine collective, au confort très variable.Voir aussi : VIDÉO. Covid-19 : la nourriture se fait rare dans Shanghai confinéeLa situation est infiniment moins grave à Pékin. Mais plus d'une centaine de cas positifs ont été recensés depuis la semaine dernière. Afin d'identifier et d'isoler au plus vite les personnes infectées, les autorités pékinoises mènent une campagne de dépistage qui s'est étendue mardi à 12 des 16 districts de la ville. Même si les autorités n'ont pas évoqué la possibilité d'un confinement, l'exemple de Shanghai effraie nombre de Pékinois qui préfèrent constituer des stocks de nourriture pour faire face à cette éventualité. Ils se rendent en masse ces derniers jours dans les supermarchés et sur les plateformes de vente en ligne pour acheter viande, fruits, légumes, eau ou snacks. « Ce qui se passe à Shanghai, personne ne s'y attendait », déclare Mme Zhao, une Pékinoise en train de faire ses courses. « Je pense qu'à Pékin, ça ne sera pas aussi grave. Mais on a quand même acheté riz, nouilles et huile, histoire de tenir au moins une ou deux semaines », explique cette responsable des ressources humaines de 35 ans. Aucune pénurie alimentaire n'est pour l'heure constatée.
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