VIDÉO. Coupe du Monde : l'immense hôtel flottant amarré dans le port de Doha

par Ouest France

C’est un mastodonte des mers amarré dans le port de Doha le temps du Mondial, à cinq minutes du cœur battant de la capitale. Loin des containers simplistes des confins de la ville, le MSC World Europa ravit les visiteurs qu’il engloutit : 6 800 en pleine capacité. Et c’est le cas en cette première quinzaine de compétition, où il affiche complet. 6 800 passagers, 7 piscines et… des auto-tamponneuses De tout le front de mer, on ne peut pas rater ce géant de 333 mètres de long, livré le mois dernier par les chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire. Le MSC est un hôtel et un véritable parc d’attractions flottant : 2 626 cabines, 22 ponts, de multiples tobogans les traversant, 7 piscines, des jacuzzis, saunas, un gymnase, un mini-golf, 13 restaurants, 20 bars… et même des auto-tamponneuses ! Le navire, plus gros paquebot européen, est l’un des symboles de ce Mondial de la démesure. Il complète l’offre d’hébergement du Qatar, comme deux autres spécimens de son espèce, plus petits et amarrés non loin. Les prix ? « 200 dollars la chambre pour deux avant la Coupe du monde, 400 dollars depuis le coup d’envoi », indiquent Enrique et Sebastian, deux Argentins qui se sont contentés de la formule la plus économique. « Pour trois nuits avec l’option repas et boisson, il faut compter 2 000 dollars », complètent les Brésiliens Everson et Grazielle. Brian et Donald, deux Américains, disent dépenser 7 000 dollars chacun pour 15 jours. Tous sont satisfaits de leur expérience, même si les chambres « ne sont pas immenses », selon Everson et Grazielle. Lire aussi :  « Il faut être discret ici, c’est une réalité » : un fan LGBT des Bleus témoigne au QatarRudement critiqué pour son impact écologique, le Mondial qatari attire encore un peu plus l’attention avec ce bateau. Mais son armateur défend un fonctionnement moins polluant, à base de gaz naturel liquéfié (GNL). « Le MSC est le navire le moins émissif en CO2 par tonneau de jauge de toute la flotte mondiale de paquebots, c’est un record du monde », avait argumenté Laurent Castaing, le directeur des Chantiers de l’Atlantique, avec une émission qui serait de -25 % par rapport à des bateaux au fioul de sa taille, selon les différentes communications effectuées.

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