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VIDÉO. Coupe du monde France-Argentine : à Cholet, folle ambiance parmi 3 000 fans à L'Autre usine

par Ouest France

C’est l’un des endroits, dans la région, qui a rassemblé le plus de monde devant la finale de la Coupe du monde de football entre la France et l’Argentine. À Cholet (Maine-et-Loire), l’Autre usine, plus grand complexe de loisirs indoor de France, a ainsi accueilli près de 3 000 personnes – contre 1 500 sur toute la journée pour un dimanche habituel – devant les deux écrans géants installés pour l’occasion, complétés par cinq bars, un foodtruck, un DJ et deux machines à étincelles. Une heure avant le coup d’envoi, la structure refusait déjà du monde, les premiers étant arrivés dès 12 h 30.« C’est de la folie ! » Durant l’avant-match, l’ambiance était à son comble tandis que la fanfare Band’son, de Saint-Macaire-en-Mauges, faisait danser la foule sur le titre I will survive. « Tous ensemble, tous ensemble ! », criaient les supporters, âgés de 18 à 30 ans pour la plupart.Déjà fraîche au thermomètre, l’atmosphère a été vite refroidie par les deux buts argentins, les Bleus donnant peu d’occasions à leurs fans de donner de la voix, en dehors de « oooh ! » pour réclamer des fautes. « On est trop attentistes », « allez, au moins un but pour vibrer », entendait-on à la mi-temps.Tandis que les barquettes de frites s’écoulaient au bar – « de toute façon, on a perdu », « vas-y, on va faire un bowling » -, le premier penalty transformé par Kylian Mbappé a fait chavirer les 3 000 fans. À peine le temps de reprendre espoir que l’égalisation survenait une minute plus tard, dans une explosion de joie incontrôlée. Les voix avaient été rallumées, entonnant un « Allez les Bleus » puis La Marseillaise. Le suspense s’est invité jusqu’aux tirs au butRebelote lors de la prolongation, avec la nouvelle égalisation de Mbappé. « C’est de la folie ! », hurlaient les uns, quand les autres s’étreignaient dans l’effusion collective.Après ces montagnes russes d’émotions, la séance des tirs au but a jeté une douche froide sur le complexe, beaucoup reprenant aussitôt le chemin de la sortie, la mine déconfite. Au centre-ville, la police nationale pouvait lever son bouclage de l’hypercentre, personne ne viendrait y faire la fête.