La salle plénière de la Cop28 était le centre névralgique de l'événement, ces trois derniers jours. Elle accueillait notamment les discours des chefs d'État, qui formulaient leurs intentions pour les négociations. Le bâtiment était rempli d'observateurs, de journalistes, de policiers. Le bruit, omniprésent et s'y faufiler, quasiment impossible. Ce lundi 4 décembre, le changement d'ambiance est impressionnant. La salle est aérée, les discussions feutrées. Lire aussi : REPORTAGE. Cop28 : on a visité à Dubaï « la zone verte », qui veut régler la crise climatiquePlace aux manifestationsC'est normal. Fini, le temps des discours. Place aux négociations, qui se font dans de discrètes salles de réunions. Place, également, aux tables ronde thématiques, sur l'environnement bien sûr, mais aussi sur la santé, la jeunesse, l'éducation. « Tous ces sujets vont irriguer les négociations, explique Yann Briand, chercheur à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). L'idée est vraiment de permettre à tous les acteurs, que ce soit les ONG, les observateurs, les petites délégations de s'exprimer. Ça permet aux négociateurs d'entendre ce que la société civile a à dire ! »"1,5 to stay alive !"Ce matin, pour la première fois, on a entendu des cris de manifestants, à l'entrée du Dubai City Expo. « 1,5 to stay alive » (pas plus de 1,5° de réchauffement climatique pour rester en vie), la phrase symboliques des délégations des petites îles, mais aussi des populations indigènes et des ONG. Aux abords de la place AL-Wasl, énorme dôme métallique servant de repère aux égarés, des militants distribuent des tablettes de chocolat. « Ne pas conserver au dessus de 1,5 °, nous avons été produites à 1,2°C », peut-on y lire. C'est le signe que la deuxième semaine de la Cop, où les ONG font entendre leurs voix, a commencé.
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