VIDÉO. Contre l'arrivée du terminal méthanier au Havre, Greenpeace est passé à l’action
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Ce projet, porté par TotalEnergies et voulu par le gouvernement pour sécuriser l'approvisionnement en gaz, ne fait pas l’unanimité auprès des écologistes. Alors que les forces de l’ordre étaient positionnées en nombre dans le port du Havre, des militants de Greenpeace sont passé à l’action. Deux zodiacs de Greenpeace ont rejoint le méthanier Cape Ann, en baie de Seine. Sur deux canots pneumatiques à moteur, les militants écologistes ont échoué à monter à bord du navire. Mais ils sont parvenus à taguer sur sa coque « Gas Kills » (le gaz tue), avant l’intervention de la gendarmerie maritime. Un peu plus tard, d’autres activistes de Greenpeace, cette fois-ci à bord de kayaks, ont réussi à déployer des banderoles en mer, avant d’être refoulés, à leur tour, par les forces de l’ordre. L’action symbolique visait à « faire obstacle à l’entrée de ce terminal méthanier flottant qui est un projet climaticide », a résumé Jérome Frignet, directeur des programmes de Greenpeace.Des militants interpellésLe Cape Ann a une capacité de 5 milliards de mètres cubes par an, soit l’équivalent de 10 % de la demande française en gaz naturel. « Mais on n’a pas besoin de ces nouvelles capacités », a affirmé Jérôme Frignet, qui demande donc que « ce terminal ne soit pas raccordé au réseau ».Plusieurs élus et organisations écologistes avaient contesté en justice l’arrivée du terminal méthanier, estimant comme Greenpeace qu’elle entretenait la dépendance aux énergies fossiles, responsables du réchauffement climatique. Tous leurs recours ont été rejetés par le tribunal administratif de Rouen.Onze militants de Greenpeace ont été interpellés et neuf étaient encore en garde à vue, lundi soir.
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