VIDÉO. Comment s'entraîne Pauline Basquin, cavalière de dressage, en vue des JO de Paris 2024 ?
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Elle est actuellement la meilleure française du classement mondial de dressage (12e) et vient d'être sélectionnée pour défendre les couleurs de la France lors des prochains Jeux olympiques de Paris. Nous sommes allés suivre l'un des entraînements de Pauline Basquin et de son cheval, Sertorius, à quelques mois de l'échéance. Dans les boxes de Pauline Basquin, cavalière française de dressage, rien n'est laissé au hasard. Originaire de Bretagne, près de Rennes, elle s'entraîne désormais au Cadre noir de Saumur. Elle y bénéficie des meilleurs outils et d'une équipe d'ingénieurs de recherche de l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE). Pour l'entraînement du jour, axé sur le galop rassemblé et les pirouettes, son cheval Sertorius de Rima Z*IFCE est équipé d'un tapis muni de capteurs. Les ingénieurs cherchent à savoir si Pauline Basquin est bien équilibrée sur sa selle et si elle ne gène pas son cheval lors des figures. « C'est toujours de la faute du cavalier, jamais du cheval », résume la championne de France 2022 (Pro élite) et aujourd'hui meilleure cavalière française au classement mondial de sa discipline. « Mon histoire avec Sertorius, c'est le destin »Dans quelques mois, Pauline et Sertorius devront réaliser la meilleure performance possible à Versailles, pour les Jeux olympiques de Paris. « L'objectif, c'est que toute l'équipe de France réalise une bonne performance. On vise d'être dans les six premiers par équipe. On veut montrer que les Français sont en train de revenir sur le devant de la scène », explique la cavalière. Un destin qu'elle aurait eu du mal à imaginer il y a quelques années. Au départ, Pauline Basquin était cavalière de saut d'obstacles mais après la naissance de ses enfants, elle s'est réorientée vers le dressage. Elle a décidé de garder Sertorius, qui était à l'origine destiné à faire uniquement les spectacles du Cadre noir comme sauteur (cheval qui réalise les figures en longues rênes avec un cavalier à pied). Malgré une sérieuse maladie qui a failli lui coûter la vie, le cheval est revenu au meilleur de sa forme en 2022. « Sertorius, c'est un coup de chance, c'est une belle histoire, c'est le destin », sourit Pauline Basquin, qui aborde désormais sereinement sa première olympiade.
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25 novembre 2024 - leparisien