VIDÉO. Comment les pompiers se préparent à manipuler serpents et autres reptiles

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Parfois les reptiles se font la malle de leur terrarium, parfois c'est leur propriétaire qui les relâche pour différentes raisons. Quand un reptile est retrouvé dans la nature, il ne faut surtout pas le toucher et le mieux est d'appeler une association qui peut l'identifier, comme Zanndoli à Rennes (mais l'association ne se déplace pas ), ou bien les pompiers. Car il existe des pompiers spécialisés dans le secours et la récupération des animaux. En Ille-et-Vilaine, ils sont près de 90 à faire partie de l'équipe animalière. Ils ont bien sûr des formations obligatoires et spécifiques. Mais s'entraîner avec des chiens et chats est plus facile que travailler avec des reptiles.Le nombre de refuges en France pour reptiles est limité. Zanndoli, basé à Rennes, fait partie de ces refuges pouvant recueillir les serpents, les gros lézards, les tortues, les grenouilles, etc. Depuis 2020, le refuge a accueilli entre 200 et 250 pensionnaires. Dans le cadre d'un partenariat avec les pompiers du 35 depuis janvier 2023, il met à disposition ses animaux le temps de sessions, ce qui permet aux sapeurs-pompiers « d'augmenter leur expérience », selon Benoist Baucheron, fondateur de Zanndoli. Lire aussi : REPORTAGE. « Ça ne lui fait pas mal ? » Les pompiers de Rennes s’entraînent à attraper des reptilesDes exercices qui permettent de manipulerDurant ces sessions pratiques, les pompiers revoient différentes techniques : comment prendre un gros lézard, une grenouille ou encore une tortue ? Comment utiliser les crochets pour récupérer les serpents, comment mettre ces serpents dans un sac de transport ou une glacière ? Parfois, les animaux sont calmes, mais d'autres sont plus stressés et l'exercice se révèle plus difficile. C'est le cas dans cette vidéo avec un boa.Dans ce refuge, les animaux sont adoptables une fois la mise en quarantaine passée. Pour cela, il faut contacter Zanndoli. Quant aux animaux retrouvés dans la nature, c'est l'Office français de la biodiversité qui replace les reptiles dans les refuges français.

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