VIDÉO. Comment Charlie Dalin a pulvérisé le record du Vendée Globe
par Ouest France - La sélection de la rédaction
64 jours de course 19 heures, 22 minutes et 49 secondes : Charlie Dalin a réussi un immense défi, pulvériser le record du Vendée Globe. Cette course autour du monde, sans escale et sans assistance est une véritable bataille contre les océans et contre soi-même. Et pourtant, Charlie Dalin a battu le précédent record, et de loin.. Mais comment a-t-il fait ? C’est ce qu’on va découvrir en vidéo. 64 jours de traversée contre les 74 jours d'Armel Le Cléac'h en 2017. Pour comprendre ce record, il faut d’abord connaître l’homme derrière l’exploit. Ce Havrais de 40 ans a commencé la voile dès son enfance, lors de vacances à Crozon. Mais ce qui va le distinguer, c’est sa précision. Charlie Dalin, c’est l’ingénieur de la mer : il ne laisse rien au hasard. Diplômé d’architecture navaleDiplômé d’architecture navale dans la prestigieuse école britannique de Southampton, il passe des années à concevoir, optimiser et analyser les bateaux. Autant dire qu’il connaît ces engins mieux que quiconque. Et pour la petite anecdote, après ses études, il intègre le pôle élite de la course au large à Port La-Forêt et se lie d'amitié avec un certain Yoann Richomme. Sur cette édition 2024 du Vendée Globe, Charlie Dalin naviguait sur l’IMOCA MACIF, une véritable Formule 1 des mers. Un monocoque équipé des fameux foils dernière génération. Des performances optimales sur toutes les allures grâce à un design ultra-moderne. Et surtout, une préparation méticuleuse avant le départ : chaque détail du bateau avait été inspecté, testé, amélioré par son équipe. Résultat : Imoca MACIF a été l’un des bateaux les plus rapides et les plus fiables sur ce Vendée Globe. « Franchement j'ai l'impression d'avoir fait une course de 48 heures, tellement c'était rapide et intense », a prononcé Charlie Dalin à l'arrivée du Vendée Globe. Une maîtrise complèteEnfin le skipper a su tirer le meilleur des conditions météorologiques. Il a pris des trajectoires optimisées, tout en évitant les pièges des calmes équatoriaux et des dépressions. Dans l’Océan Indien, il
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