Actu en vidéo

VIDÉO. Clohars-Carnoët: L’art graphique de Cécile Ollier, entre humour et poésie

par Ouest France

Les artistes d’ici. À Clohars-Carnoët (Finistère), Cécile Ollier a créé La Doëlanaise, une maison d’édition papeterie pas comme les autres. Dans sa boutique atelier de la rue des Grands-Sables, elle travaille sous les yeux des clients. « Je fais de la gravure depuis une quinzaine d’années », explique Cécile Ollier dans sa boutique atelier de la rue des Grands-Sables, à Clohars-Carnoët (Finistère). Une boutique récemment ouverte, et qui lance sa marque de papeterie La Doëlanaise. Directrice artistique pour de grandes marques, Cécile Ollier a toujours travaillé en indépendante. Elle s’est formée pendant des années à la Maison des artistes, dont le siège est à Paris. « Et puis, il arrive un moment où on a envie de travailler pour soi », confie-t-elle. Au passage de la quarantaine, elle saute le pas. À côté de ses estampes, elle ajoute la papeterie avec ses cartes postales, ses cahiers lignés ou non et trouve plein d’astuces, comme ce dispositif pour ne pas perdre son crayon. Il y a aussi les sacs de plage imprimés, les petites sardines… Toujours un clin d'œil à la Bretagne« Et toujours un clin d’œil à la Bretagne, mais rien de revendicatif. J’ai besoin d’apporter de la poésie, montrer qu’il existe une part de douceur. » Quand elle s’adresse au public adulte, elle signe de son nom d’artiste, Cécile O. Pour les plus petits, « je ne mets que mon prénom sur les saynètes enfantines ». Cécile Ollier trouve son inspiration « entre terre et mer. Mais j’aime aussi beaucoup le Centre-Bretagne et ses paysages sans mer. En Bretagne, les ciels sont tellement beaux, c’est une folie absolue. » Cécile O. aime faire les choses « de A à Z. Je ne fais que des produits qui me plaisent. » Née au Bono, dans le Morbihan, elle y passe toute sa jeunesse. « On habitait sur le port. On sortait de la maison en maillot et on allait se baigner. Il y avait des pêcheurs aussi », se souvient-elle. Une ambiance qu’elle « retrouve à Doëlan, où j’habite. Le port, Thomas, le dernier pêcheur, la mer, les Doëlanais. Oui, c’est comme au Bono. »La Doëlanaise, 4 rue des Grands-Sables, Clohars-Carnoët.