VIDÉO. Cinq questions sur l'avenir de la centrale à charbon de Cordemais
par Ouest France
Depuis 2018, la centrale de Cordemais, tournant au charbon, est menacée de fermeture. Après avoir été abandonné en 2019, le plan de reconversion, incluant la construction d’une usine de pellets, a été validé en janvier 2023 par l’État. Explications.En novembre 2018, quand Emmanuel Macron annonce la fermeture des centrales à charbon en 2022, le sort de la centrale de Cordemais, mise en service en 1970, semble scellé. Cette même année, le site vient de fermer sa troisième et dernière unité de production au fioul et ne tourne désormais qu’avec deux tranches au charbon.Le black pellet, fait à partir de résidus de bois Depuis 2015, des salariés de la centrale, soutenus par le syndicat CGT, planchent sur une reconversion du site avec un nouveau combustible, le black pellet, à partir de résidus de bois. « Avec vos vieux meubles en bois, on se met à produire de l’énergie », résume Fabien Deschamps, délégué syndical CGT. Le 7 juillet 2021, EDF annonce renoncer officiellement à ce projet, baptisé Ecocombust, au grand dam des salariés, effondrés. Après sept ans de rebondissements, le projet rebaptisé Ecocombust 2 fait son come-back, en février 2022, avec l’appel à manifestation d’intérêt (Ami) lancé par l’Ademe (Agence de transition écologique). Le dossier, présenté par EDF et la société Paprec, vient d’obtenir le feu vert de la ministre de la Transition écologique.
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