Actu en vidéo

VIDÉO. « Choc des savoirs » : la grogne continue, autour de 700 personnes mobilisées à Nantes

par Presse Océan

Environ 800 parents et enseignants selon les syndicats (plutôt 500 d'après la police) issus des collèges de Loire-Atlantique, sont venus une nouvelle fois dans le centre-ville de Nantes ce samedi. À l’appel de l’intersyndicale enseignante, ils étaient là pour dire à quel point ils rejetaient les mesures du « Choc des savoirs » qui doivent prendre effet à la rentrée prochaine. Il s’agira en résumé de répartir les élèves de 6e et 5e en fonction de leur niveau scolaire en mettant plus de moyens pour les aider à progresser. Mais cette séparation par niveaux ne passe pas.Comparé à la manifestation de mardi dernier à Nantes, enfants et collégiens étaient beaucoup plus nombreux. On croisait ainsi Léonie, Léa et Zoe, trois copines de 14 ans, scolarisées en classe de 3e a Thouaré-sur-Loire qui avaient leur avis sur la réforme. « On a voulu venir parce qu’on trouve cette mesure nulle. Mélanger les niveaux, ça permet aux plus forts de faire progresser les moins forts, on le voit bien. Par exemple, on a un élève arrivé dans notre classe en septembre parce qu’il faisait n’importe quoi. Comme il n’était plus dans la classe avec ses amis d’avant et qu’il avait des capacités, il s’est complètement remis au travail. »Bras de fer« Comment tuer tout ce qui fait la richesse du lien social en séparant les gens… », résume Maëlle, une ancienne Nantaise venue manifester pour le futur de ses jeunes enfants. Depuis le miroir d’eau, le cortège a rejoint vers 13 h les nefs de l’éléphant en longeant et bloquant la ligne de tramway. « De plus en plus d’établissements et de parents nous rejoignent, là on se prépare pour que ça dure des mois, on n’a pas peur du bras de fer. Le prochain rendez-vous, c’est jeudi 11 avril à la salle Nantes Erdre. Des universitaires et plusieurs experts vont intervenir pour démontrer que ces mesures sont un non-sens », invite Sylvain Marange (Snes FSU) pour l’intersyndicale.