VIDÉO. Cette station conditionne entre 6000 et 8000 tonnes d’échalotes bretonnes
par Ouest France
Une fois que les échalotes ont été arrachées puis récoltées dans les champs, que deviennent-elles ? Près de 80 % de la production nationale est concentrée en Bretagne, dont la moitié est destinée à l’export. Gilbert Cadiou, le patron, milite également pour que les échalotes de Bretagne soient labélisées Indication géographie protégée (IGP).Mieux résister face à la concurrence« Nous perdons du marché face à des échalotes de semis hollandais qui sont en réalité des croisements avec des oignons. Nous devons valoriser notre production locale pour protéger la filière », soutient-il. Il fait partie du collectif de l’échalote traditionnelle de Bretagne, monté il y a un an. Ce dernier porte le dossier de candidature d’Indication géographie protégée (IGP), qui devrait être déposé en début d’année 2023 auprès de l’institut national de l’origine et de la qualité. L’enjeu ? Résister face à la concurrence nationale et européenne et grappiller un nouveau marché, dans l’air du temps. Le dossier IGP concernera l’ensemble des communes du Finistère et des Côtes-d’Armor, situées à moins de 20 km à vol d’oiseau de la Manche ou de l’Atlantique, avec une étiquette vantant une qualité et un savoir-faire local.
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