VIDÉO. Cette PME bretonne au secours des réfugiées d'Ukraine en Pologne avec des produits d'hygiène intime
par Ouest France
Le laboratoire Claripharm, situé à Saint-Alban, près de Lamballe (Côtes-d’Armor), vient d’envoyer à Elblag, en Pologne, des produits d’hygiène et de santé intime pour les femmes. Avec la nourriture, c’est ce qui manque le plus aux réfugiées ukrainiennes qui fuient leur pays en guerre et qui arrivent dans cette ville de 57 000 habitants, située près de la Mer baltique. « C’est aussi prioritaire que la nourriture pour les Ukrainiennes mais elles n’osent pas en parler », glisse Kasia Kaminska-Kozial, fondatrice de Fabryka Dobra, la seule ONG d'Elblag qui accueille les réfugiées ukrainiennes.Choisie par l'ONUCulottes réutilisables, coupes menstruelles et distributeurs de produits d’hygiène féminine ont été acheminés dans les locaux de Fabryka Dobra depuis la Bretagne. « C’était une évidence, commente Clarissa Le Court. Toutes ces réfugiées doivent avoir accès à ces produits comme les autres femmes. »Cette PME bretonne d'une quinzaine de salariés est spécialisée dans les produits de santé et d'hygiène intime pour les femmes. Elle a été l'une des premières en France à proposer une coupe menstruelle réutilisable. Elle est aussi l'unique entreprise française dans ce secteur à avoir été choisie par l'Organisation des nations unies (ONU) afin de contribuer aux « kits de dignité » envoyés aux femmes dans 193 pays.« Important d'accompagner les bonnes pratiques »La dirigeante de l’entreprise, Clarisse Le Court, est allée former à Elblag les membres de l’ONG Fabryka Dobra (La Fabrique du bien) qui distribueront les produits de Claripharm aux réfugiées. « C’est important d’accompagner les bonnes pratiques, revendique Clarisse Le Court. La cup (coupe) ne doit pas être portée plus de six heures pour éviter les chocs toxiques liés au staphylocoque doré. Et ce n’est pas parce que l’on s’adresse à des femmes en situation précaire que cela ne doit pas être fait de la bonne façon. »
Vidéo suivante dans 5 secondes