VIDÉO. Cette ferme bio alimente sept maisons grâce à sa chaufferie bois

par Ouest France

Créée en 2017 à Plessala (Côtes-d’Armor) par Dimitri Guérin et son beau-frère, Ronan Rocaboy, la ferme du Bigna est un modèle en termes d’autonomie et de développement des énergies renouvelables. Des animaux élevés en plein airL’exploitation bio, où sont élevés entre 700 et 800 poulets ainsi qu’une trentaine de porcs en plein air, se situe à l’entrée d’un hameau composé de plusieurs vieilles fermes. Le beau-père de Dimitri, Dominique Rocaboy, les a rachetées une à une, au fil des années, pour les retaper.Aujourd’hui, ce « village familial » compte une dizaine de maisons, où vivent les deux gérants de la ferme avec leurs familles, ainsi que les parents et les grands-parents de la femme de Dimitri et de Ronan. « Sans oublier quatre maisons en location et deux qui appartiennent à d’autres propriétaires », précise Dimitri.Lire aussi : Grâce au bois de sa ferme bio, il chauffe un village de sept maisons en BretagneSept maison chauffées grâce au réseauL’hiver, sept maisons du hameau sont chauffées grâce à une chaudière à bois basse énergie collective, alimentée par le bois coupé sur l’exploitation et reliée à un ballon d’eau chaude de 2 500 litres. Bientôt, une première habitation profitera d’un réseau d’eau chaude sanitaire, toujours grâce à cette chaudière à bois.« La seule chose que nous n’avons pas, ce sont des éoliennes », résume en souriant Dimitri Guérin, qui a fait installer des panneaux photovoltaïques sur l’ensemble des toits de l’exploitation. Soit 2 200m² qui permettent de produire de l’électricité, intégralement revendue à un fournisseur. « On pourrait alimenter une cinquantaine de foyers. C’est bien plus que ce dont nous avons besoin, même sur l’ensemble du village. »

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