VIDÉO. Cette élue et infirmière propose des formations au massage cardiaque et au défibrillateur

par Ouest France

Si de nombreux défibrillateurs cardiaques sont présents sur le domaine publique, peu de gens savent se servir de cette machine qui peut sauver une vie. À Juigné-sur-Sarthe, une formation gratuite a été proposée aux habitants, samedi 26 octobre 2024, à l'initiative d'une conseillère municipale infirmière de métier. D'autres devraient suivre. À Juigné-sur-Sarthe, Christel Baldet, conseillère municipale mais également infirmière en anesthésie, a décidé de s'emparer du sujet de la formation à l'utilisation d'un défibrillateur cardiaque. Si la commune en possède quatre, répartis sur l'ensemble du territoire, et notamment proche des lieux accueillant du public comme l'oblige la loi du 28 juin 2018, l'élue s'est rendu compte que peu de gens connaissent le fonctionnement de cette machine.En France, actuellement, près de 50 000 morts par arrêt cardiaque sont répertoriés, et seulement 8 % des personnes touchées sont sauvées grâce à l'usage d'un défibrillateur cardiaque. Un chiffre qui atteint près de 20 % dans les pays scandinaves, où la pratique est plus répandue. Par comparaison, selon  l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 3 167 personnes ont perdu la vie sur les routes de France métropolitaine en 2023.«  Il y a de l'attente sur ce sujet »Pour remédier à cette carence de connaissance, Christel Baldet a décidé d'informer mais aussi de proposer d'ici quelques semaines des ateliers, afin de pratiquer le massage cardiaque sur un mannequin, tout en s'appuyant sur un défibrillateur cardiaque pour comprendre son fonctionnement.Samedi 26 octobre 2024, l'élue a commencé par organiser une réunion d'information à la salle des fêtes de Juigné-sur-Sarthe pour expliquer ce qu'est un défibrillateur cardiaque et, en passant, démystifier son fonctionnement. Avec l'appui d'Éric Sallé, de la société Urgence Secours équipement, elle a fourni de multiples explications, avant de passer à la pratique avec quelques participants à cette réunion, qui a réuni plus d'une trentaine de personnes. « Je ne suis pas surprise, déclarait Christel Baldet. Il y a de l'attente sur ce sujet. Les gens veulent savoir comment cela fonctionne s'ils sont confrontés à un cas d'arrêt cardiaque. Et ce n'est pas rare aujourd'hui. »

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