VIDÉO. Ces Palestiniens déplacés fuient Rafah, où Israël promet une attaque « puissante »
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis le 14 février 2024 de mener une offensive terrestre sur cette ville du sud de la bande de Gaza. Les pressions internationales se multiplient pour tenter d'éviter une offensive potentiellement dévastatrice. À Rafah, des centaines de milliers de civils, massés contre la frontière fermée avec l'Egypte, vivent dans l'angoisse d'une offensive terrestre, annoncée depuis plusieurs jours par Benjamin Netanyahu qui veut chasser le Hamas de son « dernier bastion ».Le Premier ministre israélien a promis ce14 février 2024 au soir une puissante opération à Rafah après avoir permis à la population civile de quitter cette ville à la pointe sud de la bande de Gaza.Les propos de Benyamin Netanyahou interviennent alors que des négociations en vue d’une trêve entre Israël et le Hamas se sont poursuivies mercredi au Caire.Pressions internationalesLes pressions de gouvernements étrangers se multiplient. Selon l'Elysée, Emmanuel Macron a « exprimé l'opposition ferme de la France à une offensive israélienne à Rafah », évoquant « l'extrême urgence qu'il y avait à conclure, sans plus de délais, un accord sur un cessez-le-feu ».Ce jeudi 15 février, les dirigeants de l'Australie, du Canada et de la Nouvelle-Zélande, alliés de Washington, ont mis en garde jeudi Israël contre une opération terrestre « catastrophique » : « Il n'y a tout simplement nulle part où aller pour les civils. »Israël a juré de « détruire » le Hamas après l'attaque menée le 7 octobre par des commandos du groupe islamiste dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de plus de 1 160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Côté palestinien, le bilan est désormais estimé à 28 000 morts, selon les autorités de Gaza.
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