VIDÉO. Cérémonie d'ouverture des JO, l'action coup de poing des danseurs

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Au bord de la Seine, lors du filage général de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, des danseurs se sont figés plusieurs minutes en levant le poing. Ils dénoncent des contrats de travail indignes. Il reste trois jours à l'organisation de Paris 2024 pour trouver un accord avec les intermittents. La cérémonie d'ouverture des JO se tiendra t-elle sans accroc ? Un premier préavis de grève pour la cérémonie d'ouverture de vendredi a été déposé le 18 juillet par le syndicat SFA-CGT, le syndicat français des artistes interprètes. Les premières négociations n'ont permis aucune avancée.Lundi 22 juillet, lors d'une répétition générale grandeur nature, 200 danseurs ont manifesté leur détresse. Entre le producteur exécutif des cérémonies d'ouverture de Paris 2024, la société Paname 24, et les danseurs, deux points de friction sont sur la table. Non-remboursement des frais et différence de rémunération Ils dénoncent une différence de traitement entre les intermittents originaires de province et des salariés débauchés directement des ballets nationaux, disposant eux de logement et de déplacements remboursés. Paname 24 a même négocié les conditions d'embauche ballet par ballet. Difficile donc d'arriver à une semaine de la cérémonie d'ouverture avec 3000 danseurs traités équitablement. 300 d'entre eux auraient signé des contrats particulièrement désavantageux, aux conditions "honteuses, sans défraiement, ou sans connaître le montant de la cession des droits voisins" a indiqué un membre du SFA à l'AFP. Un bras de fer avec une agence privée Si Paris 2024 est le client, et Paname 24, le prestataire, les organisateurs des Jeux Olympiques ont décidé de prendre part activement aux discussions pour trouver une solution. Le 17 juillet, ils avaient décliné toutes les revendications des danseurs, en soulignant la conformité de leur contrat avec la loi. À noter que l'agence d'évènementiel Paname 24 avait déjà fait parler d'elle fin 2023. Une enquête ouverte par le Parquet National Financier sur l'organisation de la cérémonie d'ouverture des JO avait mené les policiers à perquisitionner les locaux de la société d'événementiel. Les motifs de l'instruction ? Prise illégale d'intérêts, favoritisme et recel concernant plusieurs marchés relatifs aux cérémonies d'ouverture. Le préavis de grève lors de la cérémonie est pour le moment maintenu. Les négociations ont repris mardi 22 juillet au matin entre les syndicats, Paname 24 et Paris 2024.

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