VIDÉO. Ce que l'on sait du viol d'une jeune fille juive de 12 ans à Courbevoie
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Une jeune fille de 12 ans a dénoncé un viol à caractère antisémite samedi 15 juin à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Elle dit avoir été traitée de « sale juive » et menacée de mort par les adolescents mis en cause. La jeune fille de 12 ans qui a dénoncé un viol à caractère antisémite samedi à Courbevoie (Hauts-de-Seine) a dit avoir été traitée de « sale juive » et menacée de mort par les adolescents mis en cause, a-t-on appris mercredi de source policière. L'un d'entre eux lui a « posé des questions concernant sa religion juive », lui demandant pourquoi elle n'en parlait pas et lui posant des questions sur Israël, selon ses premières déclarations aux enquêteurs, détaille encore cette source. La victime lui a alors répondu vouloir « se protéger » d'une éventuelle agression.Les faits ont été dénoncés par la jeune fille samedi soir. Selon une autre source policière, la mineure a expliqué avoir été abordée par les trois adolescents et entraînée dans un hangar alors qu'elle se trouvait dans un parc proche de son domicile avec un ami. Après les propos antisémites, deux des adolescents présents ont violé la jeune femme successivement, selon les premières déclarations de la victime. Elle aurait aussi été menacée de mort si elle rapportait les faits à la police.Les agresseurs présumés mis en examen Deux garçons de 13 ans ont été mis en examen mardi 18 juin pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences à caractère antisémite visant la jeune victime. Ils ont été placés sous mandat de dépôt. Un troisième âgé de 12 ans, placé sous le statut de témoin assisté pour le viol et mis en examen pour les autres infractions visées par l'enquête, a fait l'objet d'une mesure éducative provisoire. Alors que les actes antisémites ont flambé en France au premier trimestre 2024 selon des chiffres du gouvernement, l'affaire a profondément choqué la communauté juive et bien au-delà. De nombreuses figures politiques, de Jean-Luc Mélenchon (LFI) à Jordan Bardella (RN), ont exprimé leur indignation après les faits de Courbevoie, survenus deux jours avant le début de la campagne des légis
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