VIDEO. Casting de mannequins à Nantes : plus de 400 candidats, peut-être un lauréat

par Ouest France

Alléchés par la proposition d'une agence prônant la beauté des différences et l'inclusion, 400 filles et garçons ont fait un casting gratuit à la galerie marchande Beaulieu à Nantes, samedi 27 janvier. Une personne sera peut-être choisie au final. La dernière née des agences de mannequins, née à Paris en 2018, The Claw Models a organisé samedi à la galerie marchande à Nantes un casting gratuit. Tous les candidats, à partir de 14 ans, étaient acceptés, grands, petits, maigres, corpulents.Dans sa communication, The Claw Model prône la beauté des différences et l’inclusion sociale. Beau programme. Plus de 400 personnes ont répondu présentes… Les 16-17 ans sont souvent venus avec un parent. Participer était simplissime, il suffisait de s’inscrire en ligne. Et si vous ne l’aviez pas fait en avance, vous pouviez le faire sur place.Être retenue pour devenir mannequin professionnel, défiler ou participer à des séances photos est une autre affaire. Sahalim Douiri, le co-directeur de l’agence samedi soir annonçait qu’il y aurait au mieux une personne élue. Ou bien zéro. « Nous allons débriefer mardi..»  Dans tous les cas, dans ce genre de castings gratuits et ouverts, il y a au mieux, trois lauréats.Les canons de la beauté ont la vie dure. « Sur un défilé clairement, la majorité des profils, ce sont plutôt des personnes grandes et minces », admet Sahalim Douiri. « Nous sommes une agence et donc un intermédiaire entre le mannequin et le client final qui va être les grandes marques de la mode. Cela dit, on va proposer des profils différents pour titiller leurs petites habitudes… »" On n'a qu'une vie "Mais l’évolution est lente. Selon le dernier rapport de Vogue Business sur les défilés de la saison printemps été 2024, dans toutes les fashions week, 95 % des mannequins femmes ne dépassaient pas la taille 36. On est loin de la vie réelle. C’est peut-être pour cela qu’à The Claw Models, sur les 200 modèles dont s’occupe l’agence, 55 % sont des hommes et 45 % des femmes.Mais samedi, les candidats voulaient retenir surtout l’expérience. « On n’a qu'une vie, on n’a rien à perdre. Ça nous fera une anecdote à raconter plus tard. Si on n’est pas pris, on ne va pas pleurer », disaient ces lycéens – garçons et filles – de Livet à Nantes, venus tenter l’aventure. Les plus de 400 candidats auront pu se présenter, faire quelque pas sur un tapis noir, en l’occurrence, « pour voir le corps en action, comment la personne bouge et comment elle prend la lumière », dit Sahalim Douiri. Enfin il y avait une rapide séance photo. « Avec, à l'écran, de bonnes ou de mauvaises surprises. » Les passionnés, comme Thomas Krunic, manutentionnaire de métier à l’hôpital de Saint-Nazaire ou la Lorientaise Laïs Rosel, venus tout exprès à Nantes, continueront à courir les castings ou à faire des défilés locaux. En espérant qu’un jour…

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