VIDÉO. Canada, Groenland : les provocations de Donald Trump pour étendre les États-Unis
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Canada, Groenland, Canal de Panama… À quelques jours de son investiture en tant que président des États-Unis, Donald Trump se rêve conquérant. Il a multiplié les revendications territoriales provocatrices et le monde se demande s’il faut le prendre au sérieux ou non. On fait le point. « Si le Canada fusionnait avec les États-Unis, il n’y aurait pas de droits de douane, les impôts BAISSERAIENT CONSIDÉRABLEMENT, et le Canada serait totalement sûr. Ensemble quelle grande nation ce serait !!! », avait écrit Donald Trump sur son réseau social Truth Social le 6 janvier 2025, quelques heures après la démission du premier ministre canadien Justin Trudeau. Ce n’est d'ailleurs pas la première fois que Trump provoque sur ce sujet. En décembre, il évoquait déjà le Canada comme potentiel « 51e État américain ». Il a aussi exigé que le canal du Panama, reliant l’océan Pacifique et l’océan Atlantique, soit « restitué » aux États-Unis et a proposé de « racheter » le Groenland, où il y a, d’ailleurs, déjà plusieurs bases américaines. Ce mardi 7 janvier, il a même refusé d’écarter une éventuelle annexion militaire de ces deux territoires. Faut-il prendre ces déclarations au sérieux ? Pour Frank Sesno, ancien journaliste et professeur à l’Université George Washington, l’objectif est double : faire parler de lui et surtout - déstabiliser ses interlocuteurs, analysait-il auprès de l’AFP.
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