VIDEO. Caen : le tour des douze expositions Interstice en vidéo
par Ouest France
Dédié au son et à l'image, le festival Interstice continue d'embarquer le public caennais dans des univers parallèles au gré de douze nouvelles expositions sous forme d'installations étonnantes. Plongée en vidéo dans un monde hypnotique et décalé, aux accents poétiques et futuristes.Cette 17e édition d'Interstice met en scène vingt-quatre artistes avec un focus spécial sur les Pays-Bas et donne à découvrir douze expositions, six concerts et performances, le tout réparti sur treize sites de la rive gauche de Caen. Pour faire le tour complet des expositions, comptez quatre heures de cheminement et 9 km à pied. Ça se fait très facilement, pour peu qu'on se laisse bercer, sinon envahir par ces étranges installations dans des ambiances souvent tamisées, baignées dans l'obscurité et guidées par des sons bizarroïdes.Dès le jour d'ouverture, on a donc fait le tour des douze expositions. D'une plateforme sensorielle faite de sept panneaux pivotant à l'abbaye aux Dames, on passe à des ondulations franchement bluffantes et limite épileptiques de deux élastiques montés sur des moteurs à la Comédie de Caen. Au Sépulcre, le collectif Manœuvre a encore sorti le grand jeu avec un décor voyant la vie tout en rose. Dans le chœur, douze platines vinyles chantent une vieille messe du XVe siècle au rythme des secousses sismiques d'un tremblement de terre mexicain. Un bond virtuel à 35km de hauteurSur la presqu'île, l'Esam (école des beaux-arts) est un vrai spot avec plusieurs propositions. Sauf à être sujet au vertige, on vous conseille de grimper sur la balançoire, d'enfiler le casque de réalité virtuelle et d'embarquer pour une montée à 35 km de haut, au-dessus des nuages. Attention quand même à la chute...Le clou du spectacle est sans doute à trouver en l'église du Vieux Saint-Sauveur avec "une tempête flottante" faite simplement d'un grand film plastique, de projecteurs et de ventilateurs. Le tout plongé dans le noir. Recommandation : prendre le temps de se laisser aspirer par le dispositif.A Saint-Nicolas, le dispositif sonore est moins facile d'accès mais vaut quand même le détour. A l'Artothèque, un concert d'assiettes musicales offre une parenthèse "électro-céramique" plutôt étonnante et parfois grinçante. Au centre chorégraphique (CCN), c'est plus classique mais le jeu de lumières blanches a encore un pouvoir hypnotique et colle très bien au propos dansant du lieu.
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