VIDÉO. « C'est Renault qui a la mainmise sur l’État », déplore la CGT de la Fonderie de Bretagne

par Ouest France

Le ministère de l’Industrie a annoncé ce vendredi 20 décembre 2024 au matin qu’aucun accord n’a été trouvé entre Renault et Private Assets. Le choc pour les 300 salariés,  qui redoutent une fermeture dans les prochains mois. À la sortie de l'usine, le représentant de la CGT est amer. Après trois semaines de réunions et d’âpres négociations, le ministère de l’Industrie a annoncé aux organisations syndicales et à la direction de la Fonderie de Bretagne, basée à Caudan (Morbihan), qu’aucun accord n’a finalement pu être signé entre la Fonderie et Private Assets, lors d’une visio ce vendredi 20 décembre, à 10 h.Au sortir de l'usine, c'est avec la mine sombre que le secrétaire général de la CGT de la Fonderie de Bretagne, Maël Le Goff, a pris la parole devant les médias. Les deux ou trois mois à venir s'annoncent « vraiment pénibles », avertit le syndicaliste. Les critiques pleuvent, envers Renault « qui a la mainmise sur l'État ». « Quel est l'argument de Renault pour ne pas s'engager sur les volumes ? On parle de désindustrialisations, de réindustrialiser la France. Nos volumes qu'on avait jusqu'en 2020-2021, ils partent en Turquie, en Espagne, argue Maël Le Goff. On a un État faible, plus que faible. » La CGT reproche également au directeur de l'usine « d'être parti tout seul au combat pendant ces six mois », « face à un mastodonte comme Renault ». Les salariés s'attendent à une fermeture d'ici « mars-avril, s'il ne se passe rien d'ici-là ».

Vidéo suivante dans 5 secondes

Autres vidéos

Liens commerciaux