Ludovic Coulon est guide depuis plus de dix ans dans la baie du Mont Saint-Michel. Il nous fait découvrir dans la bonne humeur des phénomènes rares, spécifiques aux grandes marées.
« Nous allons découvrir les deuxièmes marrées les plus fortes de la planète ». Au départ de l’excursion, à 16h, lundi 11 mars 2024, le ton est donné par Ludovic Coulon, guide certifié dans la baie depuis plus de dix ans. Ce jour-là, le coefficient de marée est le plus fort de l’année (117), seulement deux points de moins que le record du 21 mars 2015 (119).
La géographie du Mont Saint-Michel est propice aux grandes marées. Jusqu’à Saint-Malo, elles peuvent être observées plusieurs fois par an. Plusieurs phénomènes les accompagnent comme le mascaret. Comparable à un « micro tsunami », c’est lui qui en 1843 coûta la vie à Léopoldine, la fille adorée de Victor Hugo. « Tous les étés on me demande, en toutes les langues, s’il est vrai que cette vague arrive à la vitesse d’un cheval au galop » raconte Ludovic en évoquant cette légende bien connue. « C’est Théophile Gautier qui avait écrit ça et c’est resté dans l’imaginaire collectif. En réalité, le mascaret avance à une vitesse de 20km/h. »Découvrez en vidéo ce phénomène exceptionnel et les autres spécificités des grandes marées comme la multiplication des sables mouvants.
Vidéo suivante dans 5 secondes
