VIDÉO. C'est la fin du stationnement gratuit pour les deux-roues à Paris
par Ouest France - La sélection de la rédaction
« Il faut des gestes comme ça pour tous s'y mettre », glisse Dominique Muret, qui a acheté il y a deux jours un scooter électrique. Comme elle, ils sont nombreux dans cette concession à avoir abandonné leur deux-roues à essence avec la fin du stationnement gratuit à Paris, entré en vigueur jeudi 1er septembre 2022. Les conducteurs de deux-roues motorisés thermiques doivent payer pour stationner dans les rues de la capitale, une mesure qui irrite la communauté des usagers. Dans le centre de Paris, le stationnement coûte 3 euros de l'heure contre 2 euros dans les arrondissements extérieurs. L'amende pour non-paiement de stationnement est de 25 euros ou de 37,50 euros selon la zone. Les résidents parisiens ont droit à un tarif préférentiel : la carte annuelle vaut 22,50 euros par an, auxquels s'ajoute 0,75 euro par jour de stationnement. Pour justifier la mise en place du stationnement payant, débattu depuis des années, la mairie de Paris avance la pollution de l'air, les nuisances sonores, mais aussi un « meilleur équilibrage de l’espace public » ou encore la migration vers « des mobilités moins polluantes et plus douces ». « Il faut sortir de cette exemption dont ont bénéficié finalement les scooters et les motos. C’est une mesure difficile, qui demande un effort significatif, mais qui est essentielle pour la suite et la lutte contre les pollutions », explique David Belliard, adjoint (EELV) aux mobilités et à la transformation de l'espace public à la mairie de Paris.Deux sociétés ont été diligentées par la ville de Paris pour traquer les contrevenants. Ces prestataires doivent effectuer 2 000 contrôles par jour, a spécifié la mairie, qui communiquera d'ici dix à quinze jours sur le nombre de verbalisations.
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