VIDÉO. « C’est insupportable » : près d’Angers, des riverains inquiets face à un projet industriel
par Ouest France
En bordure du parc des Ardoisières, à Trélazé, près d’Angers (Maine-et-Loire), les riverains sont soumis aux fumées, aux odeurs et au bruit d'une centrale d'enrobage. Réunis au sein d’une association, ils veulent maintenant se battre contre un projet de ferroutage qui attirerait plus de 100 camions par jour. « Le chantier fonctionne la nuit, à partir de 21 h et jusqu’à 3 h du matin. C’est insupportable ! » A Saint-Barthélemy-d’Anjou, près d'Angers (Maine-et-Loire), des riverains sont excédés par l'activité d'une centrale d’enrobage, autorisée par le préfet de Maine-et-Loire en août dernier. Elle produit les 42 000 tonnes d’enrobé nécessaires à la rénovation de 24 kilomètres de chaussée sur l’autoroute Angers à La Roche-sur-Yon. « On sent les odeurs jusqu'à la mairie ! »« On sent les odeurs d’enrobée jusqu’à la mairie ! C’est comme une odeur de pétrole, témoigne Jocelyne Masson. Et il faut supporter le bruit des groupes électrogènes qui tournent 24 h sur 24 h. Certains ne peuvent plus dormir ! »Mais aujourd'hui, un projet de ferroutage fait craindre le pire aux riverains. Porté par le groupe de transports Ageneau, il vise à mettre des camions de la région sur le train. Mais surtout il risque d'augmenter un trafic déjà compliqué dans la partie est de l'agglomération : 100 à 150 camions par jour, 20 trains par semaine, deux quais de 850 mètres de long pour charger et décharger...
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