VIDÉO. Brest fait sa semaine da la mobilité

par Ouest France

« La semaine de la mobilité, c’est l’occasion de semer la graine pour inciter à se déplacer autrement », sourit Valérie Denis, de la direction des usages et la promotion des mobilités à Brest Métropole. La foule est dense à 11 h, ce dimanche 18 septembre 2022, rue de Lyon, à Brest (Finistère). Normal, c’est jour de marché. À l’occasion de la semaine de la mobilité, la rue est piétonnisée pour la journéeS’organiser autrementPour l’heure, l’intérêt des passants se porte davantage sur leurs courses dominicales que les stands tenus par Brest Métropole, le Lieu-Dit ou encore le comité Valentin Hauy, qui agit pour l’autonomie des malvoyants et aveugles. Tous ces acteurs locaux de la mobilité sont là pour faire la promotion d’une mobilité douce, durable et multimodale. « Les enjeux sont multiples. C’est à la fois une question écologique, économique, face à la flambée du prix des énergies et de santé car nous sommes de plus en plus sédentaires », souligne Valérie Denis.« On n’a pas le temps », répondent souvent les Brestois quand on parle de changer leurs habitudes. « Les gens sont pressés, les enfants sont déjà pressés. Mais c’est une question d’organisation. Souvent aller à l’école à pied, ça va plus vite en centre-ville », rétorque Valérie Denis.Plusieurs modes de transports sont disponibles à Brest, outre le tramway et les bus. Brest Métropole, via Bibus, propose la location de vélo à assistance électrique (VAE) ou des vélos cargo. « Il n’y en a pas assez pour tout le monde. Il y a des listes d’attente, ce n’est pas si simple », rétorque plus tard un père de famille, venu au marché avec ses deux jeunes garçons. « Pour les VAE, ce n’est plus vrai. En revanche, il y a effectivement une liste d’attente pour les vélos cargos, répond Valérie Denis. Des vélos supplémentaires ont été commandés, ainsi que des tricycles pour adultes, pour les personnes plus âgées. »« Le tram ne roule pas assez tard »Du côté des usagers brestois, les transports en commun, c’est plutôt « Je t’aime, moi non plus ». « Le tram, c’est vraiment bien. Mais il ne roule pas assez tard, surtout le week-end. Si on sort après une 1 h du matin, on doit rentrer à pied. Ce n’est pas très rassurant, surtout quand on est une femme », explique Katell, Brestoise de 28 ans. « C’est un peu cher et pas pratique aux heures de pointe avec une poussette », ajoute une jeune maman, qui vit vers la place de Strasbourg et qui dit renoncer souvent au centre-ville au profit de la zone commerciale de Kergaradec. « C’est plus facile pour se garer et moins cher. » Pour d’autres, les rues de Brest sont encore trop encombrées de voitures. « Pour y faire du vélo, ce n’est pas rassurant. On doit souvent partager les voies avec les bus », ajoute Géraldine, Brestoise de 29 ans.En début d’après midi, les stands des marchés sont repliés mais la rue n’est pas rendue aux voitures. « C’est vraiment sympa, il faudrait plus de rues piétonnes à Brest », lance Camille, Brestoise depuis trois ans.

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