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VIDÉO Brest - Bordeaux. Paul Lasne avant de quitter le club : « Brest est une ville marquante »

par Ouest France

Le milieu de terrain du Stade Brestois, Paul Lasne, s’est exprimé après le match contre Bordeaux, son dernier sous les couleurs finistériennes. Voici la réaction du joueur de 33 ans.LIRE AUSSI. Brest – Bordeaux. Michel Der Zakarian malgré la 11e place : « Moi je ne suis pas content »« C’est la première fois dans ma carrière où je sais que je quitterai un club sur le dernier match, je suis content d’avoir eu cette ovation du stade, ce sont des moments qui sont très émouvants et qui seront gravés pour moi, c’est le clap de fin. Le public a répondu présent aujourd’hui, c’est les 70 ans c’est une grande fête, l’objectif est largement atteint. C’est dommage qu’on finisse moins bien sur les derniers matches, mais je pense que certains avaient déjà la tête à la fête parce que maintenir Brest à la 11e place ce n’est pas toutes les saisons, il faut savourer ces moments là. On voit que des équipes de renoms ont eu beaucoup plus de difficultés. Ce n’est pas simple de se maintenir en Ligue 1 et on l’a fait avec beaucoup d’enthousiasme toute la saison. « Dans la vie d’un homme, c’est rare de voir 15 000 personnes qui se lèvent pour t'acclamer »J’ai vécu des moments très spéciaux ici, des hauts et des bas. Ca a changé ma vie de passer par Brest. C’est une ville marquante qui restera gravée dans mon cœur, c’est certain. C’est bien que ça se finisse comme ça mais je sais qu’il y a aussi un rebond à trouver pour moi et ma famille. Ca passe par un changement, ça fait partie d’une carrière de joueur. C’est excitant de savoir qu’il y aura quelque chose de nouveau à écrire avec tous ces souvenirs Brestois en tête mais c’est effrayant parce que je ne sais pas où je serais. Le premier joueur que j’ai croisé en quittant la pelouse, c’est Haris (Belkebla) avec qui j’ai beaucoup joué au milieu de terrain et avec qui je me suis très bien entendu sportivement et même dans la vie. Footballistiquement, on avait une très bonne entente, en sortant je lui ai dit que j’étais très fier d’avoir joué avec lui et que c’était gravé. Et de voir que tous les joueurs sont venus me taper la main… Et forcément le public, ça me touche beaucoup, on est des privilégiés de vivre des moments comme ça. Dans la vie d’un homme, c’est rare de voir 15 000 personnes qui se lèvent pour t'acclamer. Il faut savoir profiter de ces moments-là qui sont très courts mais qui resteront marqués. »