VIDÉO. Bar Le Bazar saccagé à Angers : une cinquantaine de personnes soutiennent le prévenu
par Le Courrier de l'Ouest
Une cinquantaine de personnes se sont réunies dans le calme devant le palais de justice d’Angers ce vendredi 5 juillet pour soutenir Maximilien C. jugé dans l’après-midi pour le saccage du bar Le Bazar le 10 juin. Au lendemain des élections européennes, un groupe d’antifascistes avait pris l’établissement pour cible car ils le soupçonnent d’héberger une résurgence du groupuscule identitaire dissous L’Alvarium. Les réseaux antifascistes dénoncent le « deux poids deux mesures de la justice quand il s’agit d’incarcérer les militant•e•s pour des dégradations supposées, alors que les nervis qui s’attaquent à l’intégrité des minorités sont rarement inquiétés ». Alors que le pique-nique s’installe sur la place Leclerc, une militante confirme : « L’extrême droite sévit à Angers et n’est pas punie. L’an dernier, le procès pour des violences commises par des membres de l’Alvarium a abouti à des relaxes alors qu’ils ont frappé des gens en pleine rue. » Des collectifs ouvertement identitairesL’association qui occupe les locaux visés le 10 juin, Les Amis réunis, se présente comme un « tiers-lieu catho » fort de 400 membres d’environ 25 ans. Son représentant légal est Baudouin Le Nalio, pilier de l’ex-Alvarium, condamné il y a trois ans pour des violences en réunion commises à Orléans.La pétition qui a circulé pour récolter des fonds au profit de l’association a été relayée par des collectifs ouvertement identitaires comme le GUD (dont les leaders ont été condamnés) ou Academia Christiana (un temps menacée de dissolution). Le calendrier politique donne évidemment une couleur particulière au rassemblement. « Le fascisme risque d’arriver au pouvoir. Or, l’extrême droite menace les droits des personnes racisées, LGBT+… », alerte la militante.
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