VIDÉO. Baie du Mont-Saint-Michel : ensablement et prédateurs compliquent la vie des mytiliculteurs

par Ouest France

Dans la baie du Mont Saint-Michel, 41 sociétés (69 exploitants) produisent chaque année entre 8 000 et 12 000 tonnes de moules bénéficiant d'une AOP, appellation d'origine protégée. Embarquement avec l'entreprise Famille Beaulieu, sur le bateau amphibie « le Crédo », en pleine saison de la moule AOP de la baie du Mont-Saint-Michel. La saison des moules de bouchot AOP de la baie du Mont-Saint-Michel dure de fin juillet à janvier-février. Ces dernières années, les producteurs de moules sont confrontés à des prédations de plus en plus importantes par les araignées de mer ou les macreuses (canard marin).« La prédation a toujours existé mais pas dans ces proportions », confirme Théo Crosland, à la barre du « Crédo ». « Nous devons regarnir les bouchots une bonne partie de l’année. » Encore faut-il avoir de quoi.Des professionnels inquietsL'entreprise Famille Beaulieu produit ses propres cordes sur lesquelles sont accrochées les larves de moules, à l’île d’Oléron. Elle a du stock pour pouvoir réensemencer ses pieux. Ce n’est pas le cas de tout le monde. « Dans la baie de l’Arguenon (Côtes-d’Armor), ils sont vraiment dans la galère, ils recherchent partout de la corde et du naissain. » Des problèmes d'ensablement s'ajoutent à la liste des inquiétudes des professionnels.  

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