VIDÉO. Aux Sables-d'Olonne, la colère gronde chez les marins-pêcheurs
par Ouest France
« On ne peut pas durer. De toute façon, on n'a plus rien à perdre donc vous allez retrouver les marins pêcheurs en colère ». Devant des pneus et des palettes en feu, Ludovic Léger ne cache pas son exaspération sur le port des Sables-d'Olonne (Vendée) ce mardi 15 mars. Le patron armateur du Mambrisa, comme d'autres pêcheurs, a décidé de se joindre au mouvement national en coordination avec les autres ports de pêche : Lorient, Le Guilvinec, etc. Une première journée de mobilisation qui se déroule dans le calme.« On a prévu de se réunir entre pêcheurs des Sables-d'Olonne et on va voir quelles actions on va mener dans les prochains jours. Tant qu'on n'aura pas une réponse de l'Etat, tant qu'on ne pourra pas repartir en mer en donnant des salaires décents à nos équipages, cela peut durer », prévoit Patrick Lelièvre, le patron de l'Ile-Vertime."Il y en a marre"La raison de la colère? Le prix du gasoil et la baisse des quotas qui ont touché le port sablais. « Du petit bateau qui fait la civelle au fileyeur avec -38 % de quotas, tout le monde est dans la panade », poursuit le pêcheur. « Pour le moment, on n'a pas de solution concrète et nous, on ne peut plus », résume Ludovic Léger. « Les patrons pêcheurs ne sont pas défendus au niveau européen et on n'est pas écouté. Il y en marre ! » D'autres actions devraient suivre dans les jours qui viennent.
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