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VIDEO. Aux Sables-d'Olonne, l'écluse de la Gachère protège les marais

Name: VIDEO. Aux Sables-d'Olonne, l'écluse de la Gachère protège les marais
Uploaded: 2023-04-01T18:45:50+02:00
Duration: 1 min 2 s

par Ouest France

Il est midi ce vendredi 24 mars 2023 lorsque Pierre Favalier, bénévole à l’Association syndicale des marais de la Gachère (ASMG) actionne l'alarme installée sur l'écluse de la Gachère aux Sables-d'Olonne (Vendée). Une manière d'alerter les promeneurs. Dans quelques minutes, il va en effet refermer les quatre portes du barrage : "Ce matin, je les ouverte pour la "chasse"", explique-t-il. Par "chasse", il faut comprendre le fait de vider l'eau des marais. Ces derniers sont alimentés par deux rivières : l’Auzance et la Vertonne.Avec l'éclusier salarié de l'association, Pierre Favalier assure en effet la gestion éclusière, c'est-à-dire qu'il gère les mouvements d'eau : "L'écluse de la Gachère, avec celles de la Bauduère et de la Rocade, permet de contrôler le niveau et la qualité des eaux du marais, de faire entrer l’eau de mer pour les marais à poissons et d’évacuer l’eau douce amenée par les rivières", détaille-t-il, en actionnant une à une les portes du barrage.La priorité ? Gérer le risque d'inondationIl est 12h20 lorsque la dernière porte se ferme enfin. "On referme avant que la marée ne remonte. Avec les cours d'eau du bassin versant, ça va vite se reremplir", explique le bénévole, les yeux rivés sur le tableau indiquant la hauteur des marais. Sa priorité ? Gérer le risque inondation et assurer le renouvellement d’eau salée nécessaire au maintien de la qualité des eaux des marais. Un savoir-faire qui demande beaucoup d'anticipation : "Les renvois d’eau par exemple ne sont possibles que quand les marées et les coefficients le permettent. Cela demande beaucoup d’anticipation et de réactivité car il faut aussi prendre en compte les intempéries, les vents, les précipitations qui tombent en haut du bassin-versant… Par exemple, lors d’un gros orage, on ne sait jamais combien d’eau va tomber." Un enjeu d'autant plus important qu'avec le réchauffement climatique, le risque de submersions par la mer ou d'inondations liées aux orages violents devient de plus en plus élevé.