VIDÉO. Autoroutes : le témoignage de Didier, homme en jaune
par Le Courrier de l'Ouest
Il y a quelques jours, sur l’A8, dans le Var, le fourgon d’un patrouilleur autoroutier a été violemment percuté par un camion. Ce métier, Didier Germer l’exerce chez Vinci Autoroutes depuis 30 ans. En poste à Granzy-Gript, au sud de Niort, il évoque son quotidien. A ceux qui n’ont jamais intégré l’idée que la route se partage, s’ajoutent ceux qui estiment qu’ils mettront, coûte que coûte, deux heures pour aller d’un point A à un point B. Lancés à 130 km/h, d’autres manquent dangereusement de repères. Ils ne prennent parfois l’autoroute qu’à l’occasion des grandes vacances, précisément lorsqu’elle est particulièrement chargée, parfois saturée. « Tout cela génère une perte de vigilance parfois dramatique » Les comportements dangereux des automobilises pressés, fatigués ou distraits, Didier Germer les connaît par cœur. Il est ouvrier autoroutier chez Vinci Autoroutes depuis 30 ans.« Regarder loin, anticiper » : ces règles de base, le patrouilleur, également formateur, en a fait sa religion. Le manuel de signalisation est un peu sa bible. « La sécurité, on y pense en permanence. C’est la seule façon de se préserver. On sait que de nombreux conducteurs n’appliquent toujours pas systématiquement la règle du corridor de sécurité. En juillet 2021, à Castelnaudary, je travaillais sur un échangeur lorsqu’un poids lourd a percuté mon véhicule et l’a poussé sur une dizaine de mètres. Il n’y a eu, ce jour-là, que des dommages matériels. Mais cela reste une épreuve difficile à vivre ».
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