VIDÉO. Au zoo de La Flèche, des recherches du CNRS sur l'odorat des otaries

Depuis le mois de janvier 2023, le zoo de La Flèche accueille Jules Brochon, doctorant en éthologie et chercheur pour le CNRS, le Centre national de la recherche scientifique. L'objet de sa thèse ? L'odorat des otaries et comment une meilleure compréhension de son fonctionnement pourrait améliorer le confort des animaux en captivité. Et si les otaries avaient un odorat plus développé qu'on ne le pense ? C'est en tout cas l'objet de recherches du CNRS, le Centre national de la recherche scientifique. Depuis le début de l'année, le zoo de La Flèche accueille et cofinance le travail de Jules Brochon, doctorant en éthologie (l’étude du comportement animal), engagé par l'association  Beauval nature, du nom du parc animalier du Loir-et-Cher, pour faire avancer les connaissances sur l'odorat de ces mammifères marins.Pendant trois ans, celui-ci va étudier le comportement des otaries de Californie du parc zoologique sarthois et leur « capacité de discrimination olfactive ». Concrètement, il présente aux animaux des tampons imbibés d'odeurs diverses pour observer leurs réactions, les consigner et en tirer des statistiques. Différents types de poissons, d'animaux, mais aussi des odeurs d'otaries, mâles et femelles d'autres parcs animaliers, l'odeur propre aux soigneurs qu'ils connaissent…Une thèse en 2026« En comprenant mieux comment fonctionne leur odorat, on pourra imaginer de multiples applications aux résultats de ces recherches, souligne Jules Bronchon. Réduire leur stress lors des actes vétérinaires ou des transports, améliorer leur confort dans leur bassin... Tout dépendra des résultats. »Un sujet qu'il avait déjà commencé à explorer, lors d'un précédent stage dans le zoo sarthois et qui lui avait valu d'être publié dans une revue scientifique. Disposant maintenant de plus de temps et d'un financement plus important, il présentera ses conclusions dans une thèse, en 2026.