VIDÉO. Au Mans, le député François Ruffin en soutien aux personnels soignants

par Ouest France

Sitôt descendu de son train et avant de filer à Saint-Calais (Sarthe), le député de la France insoumise François Ruffin a débarqué place de la Préfecture, au Mans, mardi 11 janvier, sur les coups de 10 h 45. Environ 300 personnes y étaient rassemblées. Des personnels soignants, des représentants des secteurs sociaux et médico-sociaux, publics, associatifs et privés, réclamant de meilleures conditions de travail et une hausse de leurs salaires.François Ruffin a rappelé que la notion de burn-out est née dans ces secteurs : « C’est moins la surcharge du travail que le sentiment que son travail n’a plus de sens qui en est la cause. » Il évoque ce que lui ont rapporté les soignants de « chez lui », à Péronne : « Ces patients âgés, couchés sur des brancards, dans des couloirs, la lumière les empêchant de dormir »… Avant d’établir son diagnostic : « Mal faire son travail avec des humains, c’est un poids moral qu’on ramène chez soi. C’est par là que l’hôpital craque. »Instituer un système de ratioSon traitement ? Le « système des ratios », expose-t-il en citant des études anglaises qui préconisent « un infirmier pour 6 à 7 patients ». Cela réduit selon lui notablement le taux de mortalité « tout en coûtant moins cher car les patients reviennent moins ».Il dénonce « le premier budget de la sécurité social post-Covid qui prévoit 5 700 nouvelles fermetures de lits » et la baisse du budget de l’hôpital. Et prévient que ce n’est pas avec un deuxième mandat d’Emmanuel Macron que la situation risque de s’améliorer. Il confesse avoir lui aussi « cru à ses promesses d’un grand plan d’investissement pour l’hôpital, un geste de la nation reconnaissante à ses enfants soignants ».Le discours du lieutenant du candidat Jean-Luc Mélenchon a reçu un accueil plutôt tiède. Le cortège s’est élancé vers la Croix-de Pierre alors qu’il était encore en train de donner des interviews.

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