Vingt-sept migrants, dont trois enfants et une femme enceinte, ont perdu la vie, mercredi 24 novembre, dans le naufrage de leur embarcation, au large de Calais, alors qu’ils tentaient de gagner la Grande-Bretagne en traversant la Manche. Le parquet de Dunkerque a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « aide à l’entrée au séjour irrégulier en bande organisée » et « homicide involontaire aggravé ».
Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, s’est rendu sur place dans la soirée. « Je veux ici dire que les premiers responsables de cette ignoble situation sont les passeurs, c'est-à-dire des criminels qui, pour quelques milliers d'euros, organisent des traites d'êtres humains », a-t-il déclaré aux médias. Cinq personnes ont été arrêtées, a précisé ce jeudi 25 novembre le ministre de l'Intérieur au micro de RTL.
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Mercredi soir, une cinquantaine de personnes munies de bougies se sont rassemblées pour rendre hommage aux victimes. « La France ne laissera pas la Manche devenir un cimetière », a réagi Emmanuel Macron. Le président de la République a demandé « le renforcement immédiat » de l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex, ainsi qu'une réunion « d'urgence ».
Le 20 novembre, la préfecture maritime avait comptabilisé 31 500 tentatives de départ vers la Grande-Bretagne et 7 800 migrants sauvés, pour la seule année 2021.
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