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VIDÉO. Au cœur d'une simulation de tuerie de masse près de Saint-Brieuc

par Ouest France

Quelque 250 personnes ont été mobilisées, mercredi 27 novembre 2024, pour le plus important exercice de gestion de crise de l'année, dans les Côtes-d'Armor. Policiers, pompiers, médecins du Samu, bénévoles de la Protection civile, élèves du centre de formation des apprentis de Ploufragan (Côtes-d’Armor)... se sont pliés à une simulation de tuerie de masse. L'exercice est impressionnant. Pendant près de quatre heures, mercredi 27 novembre 2024, le centre de formation des apprentis (CFA) de Ploufragan a été le théâtre d'un exercice de gestion de crise départementale XXL, le plus important de l'année dans les Côtes-d'Armor. L'objectif est de tester la coordination des services.Lire aussi : « Une expérience stressante » : au cœur d’une simulation de tuerie de masse dans un CFA bretonUne centaine de personnes, parmi lesquelles les forces de la Police nationale de Saint-Brieuc, des personnels de la préfecture, médecins du Samu, sapeurs-pompiers, psychologues, bénévoles de la Protection civile et de la Croix-Rouge... ont été mobilisées, ainsi que 118 élèves du CFA. Soit 250 intervenants !Lire aussi : Stups, violences, port d’armes : 24 heures avec la Brigade anticriminalité de Saint-BrieucUn scénario élaboré par la Police nationaleL'opération était chapeautée par la préfecture, où a été installé un centre opérationnel départemental (COD), en présence du préfet. Mais le scénario avait été élaboré par la Police nationale. « Il s'agit de l'intrusion d'un homme armé dans l'établissement », résume Pauline Dubus, sous-préfète des Côtes-d'Armor. Lire aussi : Disparition de Morgane en Bretagne : pourquoi l’alerte enlèvement n’est-elle pas déclenchée ?« Tout s’est bien passé, mais c’est une expérience très stressante », confiait Anaïs Ropers, professeure de gestion, à l'issue de cette manœuvre d'envergure. L'enseignante est restée confinée dans sa classe un long moment avec huit élèves en CAP charcuterie. Quand les policiers sont venus les « délivrer », le groupe a quitté la classe « en courant, les mains sur la tête ». Dans les couloirs, des manneq