VIDÉO. Attaques de prisons : « 15 ans pour le plus jeune, 37 pour le plus âgé», 21 suspects inculpés
par Ouest France - La sélection de la rédaction
21 suspects âgés de 15 à 37 ans, ont été inculpés dans l'enquête sur les attaques contre des prisons et des agents pénitentiaires en France entre le 13 et le 21 avril 2025. Entre le 13 et le 21 avril 2025, l'administration pénitentiaire ainsi que ses agents ont été les cibles d'une rare violence. Depuis, 21 suspects âgés de 15 à 37 ans, sans antécédent judiciaire ou inscrits dans la criminalité organisée, ont été inculpés dans l'enquête sur les attaques contre des prisons et des agents pénitentiaires en France.Deux mineurs placés en centre éducatif ferméLes 19 adultes ont été incarcérés, les deux mineurs placés en centre éducatif fermé, a indiqué lors d'une conférence de presse ce samedi 3 mai la procureure de Paris Laure Beccuau. « L'administration pénitentiaire, vous le savez, ainsi que ses agents, ont été les cibles d'une violence extrême, décomplexée, préméditée, les atteignant tant dans leur exercice professionnel qu'au cœur de leur vie privée. De nombreuses autres personnes sont soupçonnées d'avoir accepté de mettre le feu, voire de faire usage d'armes à feu, automatique, en des endroits symboliques, au péril de la vie et de la santé des personnes qui pouvaient se trouver à proximité ».Les exécutants payés entre 500 et 7 000€Le 13 avril, à Agen , est apparu pour la première fois le tag « DDPF » près de sept voitures incendiées sur le parking de l'Ecole nationale de l'administration pénitentiaire, qui forme les surveillants de prison. L'homme a l’origine de la boucle Telegram intitulée DDPF a revendiqué des liens avec les narcotrafiquants du gang marseillais DZ Mafia, a dévoilé la procureure de Paris. « Celui à qui paraît être imputable à ce stade la boucle Telegram, qui fait naître la revendication de DDPF, âgé de 24 ans, est le seul qui prétend avoir des liens avec la DZ Mafia, il est détenu provisoire pour des procédures criminelles et délictuelles ».Le message de revendication de cet individu, sur un canal de Telegram, fermé depuis, a été relayé par quatre donneurs d'ordre, trois hommes en détention et une femme. Ces personnes ont ensuite recruté des exécutants, dont deux mineurs, habitant près des lieux des attaques. Il été chargés d'incendier des voitures, de taguer le sigle
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