VIDÉO. Attaque de fourgon pénitentiaire. «Avoir partout des effectifs et des moyens en conséquence»

par Ouest France

Mercredi 15 mai 2024, au lendemain de l'attaque du fourgon pénitentiaire qui a coûté la vie à deux agents et en a blessé trois, des opérations « prison morte » sont menées à Caen. Olivier Duval, secrétaire local de la CGT pénitentiaire de Caen (Calvados), s'est confié sur ce drame qui touche des collègues qu'il a bien connu et sur les moyens demandés pour ne plus que cela se reproduise. À la prison de Caen (Calvados), mercredi 15 mai 2024, c'est le temps du souvenir, de la tristesse et de la colère, au lendemain de l'attaque contre un fourgon pénitentiaire à Incarville, dans l'Eure, qui a coûté la vie à deux agents et en a blessé trois autres. "Aujourd'hui, c'est toute une profession qui est meurtrie, a déclaré Olivier Duval, secrétaire local de la CGT pénitentiaire de Caen, devant la prison. C'était très violent, les collègues n'ont pas pu du tout réagir, ils n'ont pas eu le temps. Quand on voit les armes des personnes qui les ont attaqués, ils avaient très peu de chances."Suivez notre direct : Attaque d’un convoi pénitentiaire : les suspects recherchés, un appel au blocage des prisons"Il y a beaucoup d'émotion, les gens sont meurtris, on se sent tous attaqués, quelque part", complète Olivier Duval. Une cinquantaine de personnes se sont réunies devant la prison, en attendant la suite de la mobilisation de la journée. "On attend 14 h que l'intersyndicale soit reçue par le garde des Sceaux (Eric Dupond-Moretti). Ce qu'on demande, c'est d'avoir partout des effectifs et des moyens en conséquence. Ca fait 20 ans que je suis dans la pénitentiaire et ça fait des années que j'ai l'impression d'être la dernière roue du carrosse. On a des individus relativement dangereux à garder, on doit la sécurité à l'intérieur comme à l'extérieur." 

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